mercredi 28 mai 2014

Réserve faunique Rouge-Matawin, camp rustique Baie du Saget

Du vendredi 16 mai au lundi 19 mai 2014

Fin de semaine de la fête des Patriotes 




Depuis la fin avril, après la fête de Pâques, David et moi avons souvent évoqué le lieu de nos prochaines découvertes de nature sauvage, dans une nouvelle réserve faunique pour nous, la réserve Rouge-Matawin. Ce nom fait surgir des images de rivière fougueuse, de nature brute et sauvage. Mais nous n’avons pas vraiment idée de ce qui nous attend : des ours? des loups? un lac gelé ou calé? des truites ou pas? des morilles ou pas?

Avec toutes ces interrogations en tête, nous préparons peu à peu nos bagages : sacs de couchage, vêtements et accessoires pour le froid, pour la pluie, pour le soleil, pour les moustiques, pour les ours; accessoires de pêche; accessoires de cueillette de champignons (nous sommes très optimistes); bouffe de base pour conjuguer avec des prises de poisson ou non, des cueillettes de morilles ou pas; et glace en quantité pour tenir quatre jours, avec la bouffe, les poissons et les champignons… Nous rêvons, c’est sûr…

C’est la première fois que nous allons dans ce secteur, près du parc  Mont-Tremblant, situé plus au Nord-Ouest de Montréal en comparaison avec ce que nous connaissions déjà des autres réserves fauniques, Mastigouche et Saint-Maurice. L’environnement forestier fut notre premier objet d’observation. Beaucoup de bouleau gris et  de pruche, du pin rouge et du pin blanc par lots, comme résultats de plantations passées en vue de créer des zones touristiquement plus attirantes. Très sauvage! Entre le poste d’accueil et notre camp rustique, 20 kilomètres de route étroite, sablonneuse et rocheuse, au travers d’une forêt de bouleaux et de conifères, principalement des pruches.

 Au départ du poste d’accueil, quelques pancartes signalent déjà des camps de prospecteurs installés près de lacs ouverts à la pêche. Puis, la route devient plus secrète, s’enfouissant davantage dans la forêt. Nous longeons quelques lacs à demi cachés par le couvert dense des conifères.

Et quand nous apercevons le panneau indiquant le camp rustique de Baie du Saget, le couvert forestier change subitement. Nous voilà dans une plantation de pins rouges.

Magnifique entrée vers un petit havre de paix bucolique près d’une baie pour nous seuls.

Seuls humains, oui. Mais bientôt, nous découvrons des amis déjà hôtes des lieux.

Un couple de huards constamment présents sur la baie du Saget et nous accompagnant dans nos déplacements en chaloupe sur les autres baies du Lac Cinq Doigts lors de nos sorties de pêche.

Un couple de lièvres s’agitant autour de leur terrier situé tout près du camp, dans le sous-bois adjacent. À la brunante, ils sortent, déambulent autour du camp, broutent et s’amusent sous nos yeux, sans être trop effrayés de notre présence. 


Un groupe de  bernaches vient aussi sur le lac pour passer la nuit.



La température fut le facteur le plus variable de la fin de semaine. Arrivée vendredi après-midi sous la pluie; samedi bruineux, puis venteux et froid; nuit glaciale; dimanche ensoleillé mais venteux et froid; lundi ensoleillé et plus chaud, mais jour du départ.

Dans les baies du lac, des eaux à bonne température pour la truite, environ 12 degrés, mais deux pieds d’eau de plus que la normale selon un habitué de la place. En fait, des conditions difficiles.


 





Résultat de pêche pour nous : une belle petite truite de 10 pouces de long, 187grammes de pesanteur, toute complète.
 Ce qui nous a donné à chacun une belle demi-truite accompagnée, heureusement, de pâtes à la crème et au zeste de citron.

Pour les morilles, on était très optimiste… Trois gyromitres, non comestibles, mais pas de morilles! Pas de succès là non plus! 

  

Au retour, nous avons traversé le parc du Mont-Tremblant vers Saint-Donat  pour y observer de beaux sites de lacs et de campings, pour de prochaines sorties.


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