Du vendredi 16 mai au lundi 19 mai 2014
Fin de semaine de la fête des Patriotes
Depuis la fin avril, après la fête de Pâques, David et moi avons
souvent évoqué le lieu de nos prochaines découvertes de nature
sauvage, dans une nouvelle réserve faunique pour nous, la réserve
Rouge-Matawin. Ce nom fait surgir des images de rivière fougueuse, de nature brute
et sauvage. Mais nous n’avons pas vraiment idée de ce qui nous attend :
des ours? des loups? un lac gelé ou calé? des truites ou pas? des morilles ou
pas?
Avec toutes ces interrogations en tête, nous préparons peu à
peu nos bagages : sacs de couchage, vêtements et accessoires pour le
froid, pour la pluie, pour le soleil, pour les moustiques, pour les ours;
accessoires de pêche; accessoires de cueillette de champignons (nous sommes
très optimistes); bouffe de base pour conjuguer avec des prises de poisson ou
non, des cueillettes de morilles ou pas; et glace en quantité pour tenir quatre
jours, avec la bouffe, les poissons et les champignons… Nous rêvons, c’est sûr…
C’est la première fois que nous allons dans ce secteur, près
du parc Mont-Tremblant, situé plus
au Nord-Ouest de Montréal en comparaison avec ce que nous connaissions déjà des
autres réserves fauniques, Mastigouche et Saint-Maurice. L’environnement
forestier fut notre premier objet d’observation. Beaucoup de bouleau gris
et de pruche, du pin rouge et du
pin blanc par lots, comme résultats de plantations passées en vue de créer des
zones touristiquement plus attirantes. Très sauvage! Entre le poste d’accueil
et notre camp rustique, 20 kilomètres de route étroite, sablonneuse et
rocheuse, au travers d’une forêt de bouleaux et de conifères, principalement
des pruches.
Au départ du
poste d’accueil, quelques pancartes signalent déjà des camps de prospecteurs
installés près de lacs ouverts à la pêche. Puis, la route devient plus secrète,
s’enfouissant davantage dans la forêt. Nous longeons quelques lacs à demi
cachés par le couvert dense des conifères.
Et quand nous apercevons le panneau indiquant le camp
rustique de Baie du Saget, le couvert forestier change subitement. Nous voilà
dans une plantation de pins rouges.
Magnifique entrée vers un petit havre de paix bucolique près
d’une baie pour nous seuls.
Un couple de huards constamment présents sur la baie du
Saget et nous accompagnant dans nos déplacements en chaloupe sur les autres
baies du Lac Cinq Doigts lors de nos sorties de pêche.
Un couple de lièvres s’agitant autour de leur terrier situé
tout près du camp, dans le sous-bois adjacent. À la brunante, ils sortent,
déambulent autour du camp, broutent et s’amusent sous nos yeux, sans être trop
effrayés de notre présence.
Un groupe de bernaches vient aussi sur le lac pour passer la nuit.
La température fut le facteur le plus variable de la fin de semaine. Arrivée vendredi après-midi sous la pluie; samedi bruineux, puis venteux et froid; nuit glaciale; dimanche ensoleillé mais venteux et froid; lundi ensoleillé et plus chaud, mais jour du départ.
La température fut le facteur le plus variable de la fin de semaine. Arrivée vendredi après-midi sous la pluie; samedi bruineux, puis venteux et froid; nuit glaciale; dimanche ensoleillé mais venteux et froid; lundi ensoleillé et plus chaud, mais jour du départ.
Résultat de pêche pour nous : une belle petite truite de 10 pouces de long, 187grammes de pesanteur, toute complète.
Ce qui nous a donné à chacun une belle demi-truite accompagnée, heureusement, de pâtes à la crème et au zeste de citron.
Pour les morilles, on était très optimiste… Trois gyromitres,
non comestibles, mais pas de morilles! Pas de succès là non plus!
Au retour, nous avons traversé le parc du Mont-Tremblant vers Saint-Donat pour y observer de beaux sites de lacs et de campings, pour de prochaines sorties.
Au retour, nous avons traversé le parc du Mont-Tremblant vers Saint-Donat pour y observer de beaux sites de lacs et de campings, pour de prochaines sorties.
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