Réserve faunique Ashuapmushuan, juin 2015

De retour du Mexique à la fin d'avril, nous avons eu le mois de mai pour mettre en route notre potager.

Et en juin, nous avons pointé vers le Nord avec notre équipement de camping pour une aventure au pays des moustiques, en ce temps de l'année.

À deux heures de route au Nord du Lac Saint-Jean, la réserve faunique Ashuapmushuan était notre objectif, pour la découverte d'une région, nouvelle pour nous, et de ses particularités nordiques en termes de flore et de mycologie ainsi que pour le canot...

 

Le camping borde une plage de sable le long du lac Chigoubiche, qui peut être calme ou agité selon les conditions météorologiques.

À deux reprises, nous avons fait quelque heures de canot sur le lac Chigoubiche.

Contrairement aux nombreux pêcheurs, équipés de leur chaloupe à moteur et de leur matériel lourd de camping, partant au lever du jour et en fin d'après-midi vers un lac de pêche dans la réserve et revenant, en chalet ou sous la tente,  après avoir nettoyé leurs prises dans les installations prévues à cet effet, nous avions un horaire différent et nos sorties étaient plutôt axées sur les forêts, à la recherche de champignons forestiers.

Nos découvertes :

le domaine boréal avec ses forêts d'épinettes noires à mousse

et ses pinèdes grises à mousse et lichen,

le thé du Labrador (Ledum groenlandicum),

le cornouiller quatre-temps (Cornus canadensis),

le sabot de la vierge (Cypripedium acaule),

le kalmia à feuille d'androïde (Kalmia poliifolia),

la salsepareille (Aralia nudicaulis),

la morille noire (Morcella elata),

le bolet des épinettes (Leccinum piceinum).

Une journée, nous avons pris la route jusqu'à Chibougamau pour découvrir aussi ce coin du Québec, reconnu pour ses morilles de feu...

Nous y avons appris, par l'organisme FaunENord, que la saison des morilles n'était pas encore commencée...

Après cinq jours en forêt et bien des déceptions, nous avons apprécié le retour à notre confort citadin.

PLAGE TRANQUILLE

Après les deux semaines de festivités pascales, Chacala retourne à sa quiétude habituelle axée sur le petit port de pêche.

Même les voiliers à l'ancre sont repartis et il n'en arrive plus.

C'est à partir du retour des pêcheurs, le matin, que s'active la communauté : montée des poissons chez les poissonniers, transformation, entreposage et livraison à l'extérieur de la ville,

vente aux particuliers qui viennent chercher leur poisson du jour.

La plage est désormais assez tranquille, sauf la fin de semaine où quelques autobus amènent encore des citadins mexicains en besoin de jeux d'eau et de bains de soleil.

(traces des tortues faites au cours d la nuit)

Les pélicans sont toujours présents car les eaux ici sont poissonneuses.

Quelques chevaliers et une aigrette sont régulièrement à l'extrémité Sud de la plage, là où nous nous installons sous notre parasol.

Dans les eaux plutôt tumultueuses au cours de la dernière semaine, on a pu observer deux dauphins sauter et s'amuser au loin, à l'extérieur de la baie; puis, le lendemain, c'étaient deux baleines, une mère et son "petit", que l'on a longuement observés et même photographiés de loin. Des sauts du genre de la baleine rorqual que l'on est habitués de voir dans l'Atlantique, au Cape Cod, ou dans le Saint-Laurent, en Gaspésie.

Hors de l'eau aussi, il est possible de voir de gros poissons.

À part ça, les livreurs de gaz (Global Gas), d'eau (Ciel), de légumes, de poissons, les vendeurs de crème glacée longent les rues de la ville en annonçant leur produit, à l'aide d'un haut-parleur.
C'est typique!

BOUQUETS DU MEXIQUE

FELIZ CUMPLEANOS!  /  JOYEUX ANNIVERSAIRE!

Aux jubilaires du mois d'avril : Maxime, le 14, Nathalie, le 21, Sylvie, le 22, 

et tous les autres dont on ne connaît pas la date, 

voici quelques bouquets mexicains.

Que votre nouvelle année soit remplie de lumière, de chaleur et de beauté!