CHACALA
Luego Chacala , Nayarit, Mexico!
Jeudi le 28 mars 2013, nous nous envolerons pour Chacala via Puerto Vallarta. Chacala est un petit village de pêcheurs (population 387) situé à 90 minutes au nord de Puerto Vallarta. Le village de Chacala est sur le long d'une baie sur le Pacifique (du côté ouest du Mexique).
Nous louons un appartement dans la Posada Brisa Fresca au troisième étage. La Posada est située en haut d'une colline et bordée de la jungle qui, paraît-il, regorge d'oiseaux.
Là, à Chacala :
Tous les matins, des barques de pêcheurs entrent au quai après la nuit passée à pêcher dans la baie. Un homme ou deux dans chaque barque. À leur approche, les pélicans s’agitent autour des barques. Le scénario de vidage de l’embarcation se répète ici et là. On vide le coffre de l’embarcation dans des boîtes de plastique disponibles au quai. Puis les poissons sont montés à la remise et pesés.
Alors, les pêcheurs eux-mêmes se mettent à évider leurs poissons sur une grande table dehors et jettent les entrailles aux pélicans qui piétinent, volent, se posent sur le toit de la remise, marchent sous la table et attendent, impatients, leur petit déjeuner. C’est souvent la bataille entre pélicans à coups de grands becs pour attraper un poisson ou essayer d’en voler un à l’autre.
La petite plage de Chacala, pendant cette fin de semaine de Pâques, était bondée, noire de monde (familles mexicaines et groupes de musiciens) et colorée de parasols et d’animaux gonflables.
Car la mer de la côte Ouest du Mexique, le Pacifique, est vibrante avec ses vagues rapprochées et sournoises qui vous rabattent dans le sable roulant du reflux. C’est une mer reconnue pour le surf. La plupart des nageurs plus jeunes se sécurisent à un objet gonflable ou à une planche de glissade ou de surf. Rares sont les baigneurs qui s’éloignent à la brasse; ils se retrouvent rapidement emportés loin, dans des vagues difficiles à retraverser dans le sens du retour vers la plage …
Nous avons eu le privilège d’être guidés un matin par notre proprio dans des sentiers montant sur les hauteurs de la péninsule qui s’avance dans la mer à l’extrémité Sud de la plage, découvrant complètement la baie de Chacala.
Les larges passages pour la circulation motorisée sont entièrement en pavé et assurés par des murets de pierres décorés de magnifiques plantes fleuries. Des palmiers immenses, dont les fruits globuleux servent à fabriquer l’huile de palme utilisée en pâtisserie, se dressent près du muret du côté de la mer.
À l’extrémité Nord de la baie de Chacala se trouve une enclave où le quai des pêcheurs a été naturellement installé. Les eaux y sont plus calmes à cause de la direction des vents dans la baie.
À l’extrémité Sud, un centre de yoga et de cure santé, le Mar de Jade, est établi au creux d’une enceinte de roches volcaniques et à la base d’une falaise couverte de forêt tropicale. De cette enclave, sortent sur la plage des touristes chics et engagés dans un processus de retour aux sources, qui se démarquent des autres touristes mexicains et des locaux. Mais chacun a droit à sa place et à sa façon d’être.
En parallèle à la plage, une rue principale, en bas de la colline situant cette localité, constitue le centre de Chacala avec ses commerces de base pour l’alimentation, de petits restaurants sobres, un petit café sympathique, le Colibri, des étals rustiques vendant des fruits, des petits gâteaux frais du jour, des produits artisanaux et des objets de marché public (colliers, bracelets, tasses, robes, etc.).
Le dernier jour, nous avons acheté quelques objets confectionnés par un artisan « huichol » que nous avons observé souvent au cours des deux semaines, enfilant ses perles de couleur pour fabriquer des bracelets, des petits sacs, des boucles d’oreilles. Quelle patience! Son petit garçon l’accompagnait, assis par terre et travaillant silencieusement et docilement. Nous avons tenu à encourager ces vaillants travailleurs simples.
Quelques rues transversales montent vers la colline où ont été construites l’église et l’école, puis quelques hôtels et des résidences plus grosses et plus récentes appartenant à des touristes, généralement Américains.
Chaque jour, nous descendions le matin et remontions en après-midi par la rue que nous appelions « la rue des gallinas et des gallos (des poules et des coqs)». Dans des cages placées au sol le long de la rue devant la maison de leurs propriétaires, les volailles piaillaient du petit matin (4h00) au soir, ajoutant leurs notes pittoresques aux musiques de mariachis tonitruantes des journées et parties de nuit de la Semaine Sainte dans Chacala.
Les étals de viande fraîche, les étals de tacos , les étals de fruits et les petites glacières sur roues pour les palates (glaces aux fruits) font croire qu’il est toujours temps de manger quelque chose.
Les bons fruits et légumes frais abondent et coûtent très peu cher. Dans une petite tienda, nous achetons tout ce qu’il faut pour confectionner nos repas à l’appartement. Nous mangeons ainsi une nourriture excellente, créative, variée et économique.
Notre petit logis, appartement genre loft au 3e étage de cette maison, nous a procuré beaucoup de satisfaction et de bien-être, car la casa est bien construite, très bien aménagée et décorée par les mains du proprio, ébéniste et artiste aux talents multiples. Hauts sur la colline, nous avions toujours du vent pour nous rafraîchir, car les journées étaient très chaudes, toujours autour de 30 degrés Celsius.
De grands arbres près de la maison et à l’arrière dans la forêt tropicale à proximité, attiraient des oiseaux divers qui gazouillaient sans cesse. Nous avons réussi, grâce à l’Internet disponible dans la maison, à identifier ces arbres : des gommiers rouges qui sécrètent dans leurs baies brunes une résine servant à fabriquer de l’encens. Nous avons fait le test de brûler une baie pour vérifier en effet l’odeur d’encens.
Du balcon, nous avions aussi le privilège d’observer la mer; c’est ainsi qu’un soir, en prenant l’apéro, nous avons vu une baleine plonger quelques fois de suite et se déplacer rapidement le long de la côte.
Cette petite localité tranquille, Chacala, nous l’avons trouvée par des recherches sur Internet. Et les communications avec le propriétaire de la maison à louer désirée ont été rapides, claires et amicales. Celui-ci nous a organisé un transport privé de l’aéroport de Puerto Vallarta jusque chez lui avec une famille locale fiable et prudente dans une camionnette récente; pour le retour à l’aéroport, le chauffeur était accompagné de sa femme et de son petit-fils de cinq ans, qui voulait aller voir les avions. Nous avons échangé en anglais essentiellement, mais aussi un peu en espagnol. Autrefois professeure d’espagnol, elle prononçait clairement, parlait lentement et expliquait des expressions. Deux autres semaines avec elle nous auraient été riches d’apprentissage de la langue espagnole.
Notre très sympathique propriétaire nous a rendu, au cours de ces deux semaines, de grands services, nous procurant les produits de cuisine de base dans le bel appartement très éclairé et artistiquement meublé, fournissant le service de ménage deux fois par semaine, nous initiant aux mœurs de l’endroit et aux lieux d’intérêt à découvrir, nous invitant même à des sorties avec lui et sa conjointe et en nous accueillant toujours comme de bons amis. Nous gardons d’excellents souvenirs de cette expérience au Mexique.
Luego Chacala , Nayarit, Mexico!
Jeudi le 28 mars 2013, nous nous envolerons pour Chacala via Puerto Vallarta. Chacala est un petit village de pêcheurs (population 387) situé à 90 minutes au nord de Puerto Vallarta. Le village de Chacala est sur le long d'une baie sur le Pacifique (du côté ouest du Mexique).
Nous louons un appartement dans la Posada Brisa Fresca au troisième étage. La Posada est située en haut d'une colline et bordée de la jungle qui, paraît-il, regorge d'oiseaux.
Hola Chacala !
Du 28 mars au 14 avril 2013
Du soleil, du soleil et encore du soleil! Pendant deux
semaines! Du bonbon! Du chocolat!..
Et dire qu’on est revenu au Québec, deux semaines après
Pâques, le lendemain d’une dernière tempête de neige, à la mi-avril…
Là, à Chacala :
Tous les matins, des barques de pêcheurs entrent au quai après la nuit passée à pêcher dans la baie. Un homme ou deux dans chaque barque. À leur approche, les pélicans s’agitent autour des barques. Le scénario de vidage de l’embarcation se répète ici et là. On vide le coffre de l’embarcation dans des boîtes de plastique disponibles au quai. Puis les poissons sont montés à la remise et pesés.
Alors, les pêcheurs eux-mêmes se mettent à évider leurs poissons sur une grande table dehors et jettent les entrailles aux pélicans qui piétinent, volent, se posent sur le toit de la remise, marchent sous la table et attendent, impatients, leur petit déjeuner. C’est souvent la bataille entre pélicans à coups de grands becs pour attraper un poisson ou essayer d’en voler un à l’autre.
Outre les pélicans qui dominent dans l’aire du quai et sur
la surface de la baie, on peut aussi observer de grands oiseaux noirs qui
volent très haut dans le ciel, mais qui parfois descendent près du quai et font
la guerre aux pélicans; ce sont les frégates. Les ailes déployées, elles font
frémir tant elles impressionnent par leur envergure. Leur bec crochu et leurs
ailes arquées en font des oiseaux anguleux dramatiques.
Des résidents attendent aussi, non loin de la table, pour voir
la prise de leur pêcheur habituel. Qu’est-ce qu’on aura au menu aujourd’hui? Au
fil des jours de notre découverte, nous trouvons que les poissons se
ressemblent beaucoup. Une seule fois, le premier matin après notre arrivée, on
a vu un pêcheur nettoyer deux gros thons rouges et les faire griller sous une
tente et en vendre aux visiteurs entassés près de la plage, visiteurs mexicains
venus à Chacala pour les festivités de la Semaine Sainte.
Nous avons pensé
naïvement que nous en achèterions au cours de la semaine suivante, quand nous
serions emménagés dans notre appartement au 3e étage de la Posada
Brisa Fresca.
Arrivés de Montréal quelques jours avant le 1er avril, nous étions logés temporairement dans un petit appartement du 1er. Mais la semaine suivante, et l’autre semaine après, nous n’avons plus jamais revu de thon comme prise du jour. Pourtant, ce pêcheur, nous l’avons revu souvent.
Arrivés de Montréal quelques jours avant le 1er avril, nous étions logés temporairement dans un petit appartement du 1er. Mais la semaine suivante, et l’autre semaine après, nous n’avons plus jamais revu de thon comme prise du jour. Pourtant, ce pêcheur, nous l’avons revu souvent.
La petite plage de Chacala, pendant cette fin de semaine de Pâques, était bondée, noire de monde (familles mexicaines et groupes de musiciens) et colorée de parasols et d’animaux gonflables.
Car la mer de la côte Ouest du Mexique, le Pacifique, est vibrante avec ses vagues rapprochées et sournoises qui vous rabattent dans le sable roulant du reflux. C’est une mer reconnue pour le surf. La plupart des nageurs plus jeunes se sécurisent à un objet gonflable ou à une planche de glissade ou de surf. Rares sont les baigneurs qui s’éloignent à la brasse; ils se retrouvent rapidement emportés loin, dans des vagues difficiles à retraverser dans le sens du retour vers la plage …
Sur la plage, une succession de restaurants offrent les mets
traditionnels : tacos, quesadillas, enchiladas,
ostiones (huîtres), camarones (crevettes) et pesces sarandeado (poissons grillés), salsas douces et piquantes, noix de
coco, mangues, ananas. Bière, boissons gazeuses et jus de fruits font glisser tous ces délices, au son
ininterrompu de la musique des mariachis,
ces groupes formés de violonistes, guitaristes, trompettistes et d’un chanteur,
en costumes aux couleurs vives identifiant chaque groupe.
Ce spectacle culturel s’est atténué complètement la semaine suivante, où le petit village de pêcheurs a retrouvé son rythme, sa paix tranquille et son quotidien très ordinaire.
Ce spectacle culturel s’est atténué complètement la semaine suivante, où le petit village de pêcheurs a retrouvé son rythme, sa paix tranquille et son quotidien très ordinaire.
Nous avons eu le privilège d’être guidés un matin par notre proprio dans des sentiers montant sur les hauteurs de la péninsule qui s’avance dans la mer à l’extrémité Sud de la plage, découvrant complètement la baie de Chacala.
Ce promontoire, couvert
par des vergers de guanabanas, fruits
piquants et acidulés qui servent à confectionner une boisson rafraîchissante, est
habité par de richissimes Américains.
Les larges passages pour la circulation motorisée sont entièrement en pavé et assurés par des murets de pierres décorés de magnifiques plantes fleuries. Des palmiers immenses, dont les fruits globuleux servent à fabriquer l’huile de palme utilisée en pâtisserie, se dressent près du muret du côté de la mer.
À l’extrémité Nord de la baie de Chacala se trouve une enclave où le quai des pêcheurs a été naturellement installé. Les eaux y sont plus calmes à cause de la direction des vents dans la baie.
À l’extrémité Sud, un centre de yoga et de cure santé, le Mar de Jade, est établi au creux d’une enceinte de roches volcaniques et à la base d’une falaise couverte de forêt tropicale. De cette enclave, sortent sur la plage des touristes chics et engagés dans un processus de retour aux sources, qui se démarquent des autres touristes mexicains et des locaux. Mais chacun a droit à sa place et à sa façon d’être.
Cette section de plage abonde en roches volcaniques noires
aux formes diverses qui furent une inspiration pour trois jeunes Mexicains
venus passer la fin de semaine sous la tente sur la plage de Chacala. Un soir,
et peut-être une partie de la nuit aussi, ils ont construit des personnages en empilant
quelques roches les unes sur les autres dans un défi d’équilibre étonnant!
Nous, qui allions nous installer dans cette partie de la plage chaque matin,
avons apprécié cet art nouveau. Et influencés par eux, nous avons nous aussi
continué chaque jour, même après leur départ, à ériger des statuettes de roches
aux allures diverses. Bientôt un petit village de créatures solides vivait là, résistant aux vagues hautes de la
nuit. Quelques jours plus tard, les marcheurs de la plage s’arrêtaient,
prenaient des photos et nous questionnaient sur le comment de ce
« village » de personnages de roches.
En parallèle à la plage, une rue principale, en bas de la colline situant cette localité, constitue le centre de Chacala avec ses commerces de base pour l’alimentation, de petits restaurants sobres, un petit café sympathique, le Colibri, des étals rustiques vendant des fruits, des petits gâteaux frais du jour, des produits artisanaux et des objets de marché public (colliers, bracelets, tasses, robes, etc.).
Le dernier jour, nous avons acheté quelques objets confectionnés par un artisan « huichol » que nous avons observé souvent au cours des deux semaines, enfilant ses perles de couleur pour fabriquer des bracelets, des petits sacs, des boucles d’oreilles. Quelle patience! Son petit garçon l’accompagnait, assis par terre et travaillant silencieusement et docilement. Nous avons tenu à encourager ces vaillants travailleurs simples.
Quelques rues transversales montent vers la colline où ont été construites l’église et l’école, puis quelques hôtels et des résidences plus grosses et plus récentes appartenant à des touristes, généralement Américains.
Une marche de quinze minutes nous fait traverser le village,
un village côtier et rural tout à la fois. On peut aller manger dans une famille qui offre sa table
sous le portique; il n’y a qu’à demander et attendre un peu.
Au centre de la
colline, le marchand de poisson, avec ses gros frigos, reçoit le matin les
pêcheurs avec leur prise; on peut s’y procurer du poisson super frais et à très
bon prix chaque jour. Un de ces matins, on s’est retrouvé dans le collectivo avec un pêcheur qui
allait vendre sa prise à Las Varas.
Un transport de petit autobus communautaire, le collectivo, (une camionnette à quatre bancs) fait la navette
quotidiennement entre Chacala et Las Varas, à une dizaine de kilomètres, pour
15 pesos par personne (environ 1,25 $).
On y trouve là aussi quelques épiceries plus grosses, quelques banques (il n’y a pas de banque ou de comptoir bancaire ATM à Chacala), quelques pharmacies et beaucoup de quincailleries. Nous avons été impressionnées par le nombre de quincailleries dans les quelques localités que nous avons visitées.
On y trouve là aussi quelques épiceries plus grosses, quelques banques (il n’y a pas de banque ou de comptoir bancaire ATM à Chacala), quelques pharmacies et beaucoup de quincailleries. Nous avons été impressionnées par le nombre de quincailleries dans les quelques localités que nous avons visitées.
Chaque jour, nous descendions le matin et remontions en après-midi par la rue que nous appelions « la rue des gallinas et des gallos (des poules et des coqs)». Dans des cages placées au sol le long de la rue devant la maison de leurs propriétaires, les volailles piaillaient du petit matin (4h00) au soir, ajoutant leurs notes pittoresques aux musiques de mariachis tonitruantes des journées et parties de nuit de la Semaine Sainte dans Chacala.
Les étals de viande fraîche, les étals de tacos , les étals de fruits et les petites glacières sur roues pour les palates (glaces aux fruits) font croire qu’il est toujours temps de manger quelque chose.
Les bons fruits et légumes frais abondent et coûtent très peu cher. Dans une petite tienda, nous achetons tout ce qu’il faut pour confectionner nos repas à l’appartement. Nous mangeons ainsi une nourriture excellente, créative, variée et économique.
Nous avons exploré un peu dans la province de Nayarit.
D’abord, une journée à Compostelle, dans les hauteurs de la Sierra désertique. Compostelle se découvre le long d’une
rue principale où se suivent plusieurs commerces de cuir : selles de
chevaux, chapeaux, bottes de cow-boys et tous types de chaussures en cuir.
Sur la place, les monuments historiques entourent l'imposante cathédrale.
Et autour de la place du marché, abondent les étals de fruits et légumes frais. Et des quincailleries!
Nous expérimentons le transport en autobus : film humoristique en espagnol, musique mexicaine forte et air conditionné froid sont les conditions obligées d’un apprentissage de cette culture de masse.
Sur la place, les monuments historiques entourent l'imposante cathédrale.
Et autour de la place du marché, abondent les étals de fruits et légumes frais. Et des quincailleries!
Nous expérimentons le transport en autobus : film humoristique en espagnol, musique mexicaine forte et air conditionné froid sont les conditions obligées d’un apprentissage de cette culture de masse.
Une autre demi-journée au marché public du jeudi à Peneta de
Jambella, à une vingtaine de kilomètres de Chacala, en voiture privée avec le
propriétaire de la Posada Brisa Fresca. Étals
de céramiques, de bijoux, de chandails, de chapeaux et d’artisanat diversifié
qui nous est apparu de peu d’intérêt.
Ce sont les légumes qui ont attiré notre attention : gros maïs blanc, avocado mûr, palettes de cactus, fèves fraîches à manger crues, entre autres. Au retour, arrêt à Rinco de Gualtaba pour acheter un peu de viande dans la meilleure carneria du coin, selon notre proprio. En fin d’après-midi, un bon souper a résulté de nos trouvailles du matin.
Ce sont les légumes qui ont attiré notre attention : gros maïs blanc, avocado mûr, palettes de cactus, fèves fraîches à manger crues, entre autres. Au retour, arrêt à Rinco de Gualtaba pour acheter un peu de viande dans la meilleure carneria du coin, selon notre proprio. En fin d’après-midi, un bon souper a résulté de nos trouvailles du matin.
Notre petit logis, appartement genre loft au 3e étage de cette maison, nous a procuré beaucoup de satisfaction et de bien-être, car la casa est bien construite, très bien aménagée et décorée par les mains du proprio, ébéniste et artiste aux talents multiples. Hauts sur la colline, nous avions toujours du vent pour nous rafraîchir, car les journées étaient très chaudes, toujours autour de 30 degrés Celsius.
De grands arbres près de la maison et à l’arrière dans la forêt tropicale à proximité, attiraient des oiseaux divers qui gazouillaient sans cesse. Nous avons réussi, grâce à l’Internet disponible dans la maison, à identifier ces arbres : des gommiers rouges qui sécrètent dans leurs baies brunes une résine servant à fabriquer de l’encens. Nous avons fait le test de brûler une baie pour vérifier en effet l’odeur d’encens.
Du balcon, nous avions aussi le privilège d’observer la mer; c’est ainsi qu’un soir, en prenant l’apéro, nous avons vu une baleine plonger quelques fois de suite et se déplacer rapidement le long de la côte.
Dans la baie, au cours de ces deux semaines, se sont ancrés
quelques voiliers pour quelques heures ou quelques jours, le temps d’un repos
probablement nécessaire. La preuve que Chacala est une petite baie accueillante
pour tous types de voyageurs.
Cette petite localité tranquille, Chacala, nous l’avons trouvée par des recherches sur Internet. Et les communications avec le propriétaire de la maison à louer désirée ont été rapides, claires et amicales. Celui-ci nous a organisé un transport privé de l’aéroport de Puerto Vallarta jusque chez lui avec une famille locale fiable et prudente dans une camionnette récente; pour le retour à l’aéroport, le chauffeur était accompagné de sa femme et de son petit-fils de cinq ans, qui voulait aller voir les avions. Nous avons échangé en anglais essentiellement, mais aussi un peu en espagnol. Autrefois professeure d’espagnol, elle prononçait clairement, parlait lentement et expliquait des expressions. Deux autres semaines avec elle nous auraient été riches d’apprentissage de la langue espagnole.
Notre très sympathique propriétaire nous a rendu, au cours de ces deux semaines, de grands services, nous procurant les produits de cuisine de base dans le bel appartement très éclairé et artistiquement meublé, fournissant le service de ménage deux fois par semaine, nous initiant aux mœurs de l’endroit et aux lieux d’intérêt à découvrir, nous invitant même à des sorties avec lui et sa conjointe et en nous accueillant toujours comme de bons amis. Nous gardons d’excellents souvenirs de cette expérience au Mexique.